La vouivre est bien connue dans les traditions populaires. Le mot “vouivre” vient du latin vipera dont l’équivalent en grec est echidna, lui-même d’origine germanique. La vouivre apparaît également dans les textes médiévaux, sous la forme guivre, et les églises au Moyen Age, et plus précisément à l’époque du gothique fantastique, sont remplies de ces sculptures de vouivres.
Source :Freya: Sciences et Traditions
La vouivre correspond à une conception du monde et de la matière remontant à l’Égypte ancienne. La vouivre n’est autre que le serpent d’eau, symbole du géomagnétisme. La terre est vivante, elle bouge, tremble et émet des ondes électromagnétiques mesurables à l’aide d’appareils de physique. Les Celtes représentaient ces forces de la nature par le dragon ailé, les Germains par la vouivre (Wasserschlange) et les anciens Égyptiens par le serpent Apophis, symbole du raz-de-marée.
Au Moyen Age, les architectes ont fait représenter des dragons ailés et des vouivres en grand nombre sur les façades des cathédrales et plus particulièrement sur la base des piliers. Dans les légendes, la vouivre est représentée par une Dame Blanche se métamorphosant en serpent, comme dans celle de Mélusine.
Serpent ailé volant dans une trainée de feu, la vouivre est une de créature jurassienne encore très vivace dans le folklore local, jusqu'au début du XX° siècle. Paisible tant qu'elle n’est pas n'est pas menacée, elle est une créature discrète qui évite les rencontres est reste indifférente à notre monde. Sa demeure est sous terre, dans une grotte qu'elle ne quitte que pour ses bains dans les rivières, lacs ou autres étendues d'eau.
Elle est fameuse pour son escarboucle, un rubis ou un diamant logé dans une cavité de son front. Si les plus téméraires l'affrontent face à face pour s'en emparer, d'autres, plus malins, préféreront attendre un moment propice pour une telle entreprise.
La Vouivre est en effet indissociable de son escarboucle. Elle ne s'en sépare que lors de ses baignades. Elle prendra alors soin de la dissimuler non loin de sa surveillance, dans une plante ou une touffe d'herbe. Ceux qui réussiront à s'en emparer seront couverts de richesses. Mais encore faut-il échapper aux griffes le la Vouivre et à sa malice…
Extrait de Encyclopédie des dragons légendaires Geoffrey Legrand – Kim Van Deum – Guillaume Sangay - Editions le Héron d’Argent
La vouivre fait partie des élémentaux (les esprits de la nature) décrits par Jean-Pierre MARTINEZ
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Elle appartient au groupe des esprits de l'eau comme l’ondin et l’ondine, le triton, la sirelle, la nymphe et autres sirènes.
Description :
La vouivre : serpentiforme, longue de 4 à 8 mètres, ayant un diamètre de 30 à 40 cm, elle fait augmenter le biochamp de 300 à 450%. Elle apprécie la compagnie des hommes qu’elle aime adombrer.
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En géobiologie, une vouivre est équivalent à l’énergie nerveuse de la terre. Elle sature le système nerveux et provoque des tremblements. Elle agit directement sur la personne. Le thérapeute se charge à ces endroits. Napoléon y dormait. Le commun des mortels s’y épuise par trop d’énergie.
Dans le langage des oiseaux : VOUIVRE = Vous ivre... C'est comme cela que je la ressens... elle nous enivre, ce qui est ambivalent puisqu'on peut être dans un sentiment d'ivresse, de désordre qui permet de rétablir l'ordre par le cheminement du savoir à la connaissance... et l'ivresse qui fait perdre pied, perdre l'ancrage... Est-ce un désordre ou un chaos ?
Et en géobiologie ?
Les vouivres désignent le tellurisme, les forces cosmo-telluriques, le serpent d’eau, l’esprit de la Terre. Quand on sait qu’on peut rencontrer des sorties telluriques bénéfiques à l’homme et d’autres négatives, on comprend que les anciens vénéraient ce fluide divin ou combattaient ce phénomène qui leur inspirait de la crainte selon la face qu’il leur montrait.
extrait du livre de A. Landsbourg – Hauts Lieux d’Énergie.
La vouivre ou le dragon ailé signifie la présence de forces telluriques et cosmiques. Les constructeurs de la cathédrale de Strasbourg avaient une très bonne connaissance de cette matière vibratoire. Ils ont clairement différencié les forces encore actives de nos jours.
Ainsi les vouivres telluriques courbent l’échine de manière marquée. Leurs oreilles s’apparentent à des cornes et les ailes sont courtes et orientées vers la terre.
Pour les courants telluriques dans la cathédrale de Strasbourg, on constate un déploiement de trois forces depuis le milieu de la nef à l’aplomb de la clé de voûte centrale.
Ces vouivres sont concentrées dans la partie occidentale où elles touchent les quatre piliers supportant la tour de la flèche, l’emplacement du tympan coïncide avec la tête d’une vouivre.
L’emplacement de ces forces actives marquées dans la pierre coïncide toujours avec la tête du dragon. Indispensable pour l’édifice, ces forces ont été parfaitement maîtrisées.
A l’opposé, les vouivres cosmiques sont caractérisées par une absence d’échine, des ailes plus déployées ou orientées vers le cosmos. Leur taille indique l’importance de leur force. La présence près d’elles d’un individu en position de fuite révèle une qualité vibratoire néfaste à l’homme.
Les vouivres cosmiques occupent la moitié orientale de l’édifice. Les plus importantes en taille prennent naissance dans les angles des chapelles Ste Catherine et St Laurent. On note la convergence d’une vouivre avec les autels de l’abside et de la crypte, soit deux forces bien spécifiques.