Bruits inhabituels, baisse soudaine de température ou perturbations des appareils électroniques ? Cauchemars récurrents ou sensations d'une présence qui vous observe ? Et si vous viviez en présence d'un colocataire... défunt ?
Que vous souhaitiez cohabiter sereinement ou aider ces âmes à passer leur chemin, il est important d'adopter les bons gestes face à ces présences invisibles

Une étude sur les croyances dites « irrationnelles », publiée en 2023, indique que près d'un quart des Français interrogés admettent « croire en l'existence des fantômes » — contre 5 % en 1982.
Peut-être faites-vous partie de ceux qui s'interrogent en nombre, face à des phénomènes intrigants qui se manifestent dans leur maison...
Lorsque l'on touche à ce sujet souvent malmené et caricaturé, la précaution et la rigueur sont de mise.
Pou moi, lorsque je pénètre dans un lieu et que je sens mes tempes prises comme dans un étau, je sais que j'ai affaire à un tel phénomène. Certains de mes collègues réagissent par des gargouillis d'estomac ou bien encore des saccades dans une épaule : chacun de nous peut développer une réaction spécifique dans cette situation, l'idée est de la reconnaitre comme un signal.

Première possibilité.
Certaines perturbations seraient la matérialisation d'un phénomène naturel. Selon l'approche géobiologique, les variations dans le champ électro-magnétique ou les ondes telluriques (cheminées cosmo-telluriques, failles ou réseaux...) pourraient influencer les perceptions et provoquer des expériences inhabituelles.
L'habitude et le discernement du géobiologue, permettent de distinguer ces différentes manifestations.
Pour ma part, je procède par "élimination" en examinant les niveaux d'analyse scientifique, cosmo-tellurique et subtil. L'essentiel est d'adopter une approche sensible et adaptée.

Comment alléger les lieux ?
Comment réagir si vous êtes face à un phénomène subtil vous perturbant négativement ? En premier lieu, il s'agit de changer de perspective sur l'habitat, pour le considérer non pas comme bien matériel seul, mais comme une entité propre.
Lors d'un emménagement, se présenter aux éventuels « occupants » semble opportun, de même que demander si notre présence est souhaitable.
Ensuite, considérer que l'âme de la maison passe par le respect de la construction. Certaines maisons ont une belle vibration, et des personnes vont sans conscience transformer les lieux sans respecter le bâti. Le lieu en gardera ainsi une mauvaise mémoire. Je pense à cette belle bâtisse du début XX° dont une partie du sous-sol a été transformé en relais de chasse. Que s'y est-il passé de si violent pour perturber cette maison au point que personne ne pouvait y dormir plus d'une nuit ?

Faire soi-même le travail au sacré.
Si l'on souhaite soi-même libérer ou alléger les lieux, il convient d'agir avec toutes les précautions requises.
Plusieurs possibilités s'offrent à nous : le simple fait d'entretenir avec soin l'habitat peut contribuer à un retour de l'équilibre
Mettre en place des rituels contribue à pacifier les défunts : brûler un bâton de sauge orienté faire de la visualisation pour envoyer de la lumière sur les lieux, prier en fonction de ses croyances.
Pour ma part, j'essaie, sans apriori d'établir un dialogue intérieur avec "l'autre" et par une série de questions de définir la problématique puis de trouver une solution pour résoudre la situation.
Il s'agit avant tout de faire les rituels qui nous parlent, qui vibrent pour nous, puisqu'il faut les "vibrer" pour que cela fonctionne ». L'intention est ainsi plus puissante que l'acte en lui-même ! Il ne faut pas y aller en force, mais demander l'autorisation à la maison, et parfois, quelques gestes faits dans l'amour suffisent à libérer les âmes coincées
Finalement, le lien que nous tissons avec les lieux, qu'ils soient « hantés » ou simplement chargés d'histoire, nous invite à percevoir nos maisons non seulement comme des abris, mais aussi comme des témoins silencieux de nos vies et de celles qui nous ont précédées.
Sources :
Inexploré n° 65 (janvier-février-mars2025)
Grégory Delaplace, La voix des fantômes quand débordent les morts -Ed Seuil
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