Loin d’une spiritualité vécue dans l’intériorité, les réseaux sociaux prescrivent de s’extérioriser et de s’exposer. Dans le pire des cas, on s’invente des vies et des personnalités, on cherche à être influent avec un discours sans contenu, on cultive le fantasme sans jamais passer la barrière du contact. N’importe qui raconte n’importe quoi et se retrouve avec 10, 100 ou 1 000 abonnés qui lui flattent l’ego et lui font croire qu’il révolutionne le monde. Cela...