Beaucoup de gens, adultes comme enfants ressentent une forme de mal-être à leur retour de vacances. Ils ont l’impression d'avancer au ralenti, d'avoir du mal à fixer leur attention, ils se sentent irritables, moroses, voire tristes. Cet état peut durer une à deux semaines.
En fait, tout dépend de la qualité des vacances et de leur durée. Quand on quitte un lieu agréable, le changement n'est pas bien vécu. Mais ce sentiment de mal-être résulte surtout d'une désynchronisation de nos quatre horloges internes majeures :
- l'alternance veille-sommeil,
- la température centrale,
- les hormones du stress,
- celle du sommeil qu'est la mélatonine. Interdépendantes les unes des autres, elles suivent un cycle précis. Les grasses matinées et les couchers tardifs les dérèglent rapidement.
A la rentrée, le cycle de la température se resynchronise en huit jours, et celui des hormones en quinze jours.
Huit jours de congés suffisent pour récupérer, à condition de ne pas trop changer son rythme veille-sommeil par rapport au quotidien. Après des vacances plus longues, les adultes comme les enfants doivent prévoir deux semaines de transition pour remettre à l'heure leurs horloges biologiques. Dans tous les cas, mieux vaut éviter les grasses matinées - les siestes sont plus récupératrices - et chercher à trouver son heure de réveil spontané.
Le soir, faire l’obscurité et éteindre tous les outils numériques une heure avant de dormir pour que la mélatonine se synthétise.
Source :
Ça m’intéresse n°426 août 2016.
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