Le sommeil est une machinerie extraordinaire dont les chercheurs commencent tout juste à saisir le fonctionnement.
Si les scientifiques commencent à lever le voile sur les secrets de nos nuits, ils sont encore loin d’en avoir percé tous les mystères. Car la mécanique qui rythme nos repos nocturnes est complexe. Notre sommeil est constitué de plusieurs cycles de quatre-vingt dix minutes en moyenne. Si nous n’allons pas nous coucher aux premiers signaux de fatigue (bâillement, paupières lourdes), nous manquons le premier cycle et devrons attendre le suivant. Comme un voyageur qui reste à quai jusqu’au prochain train. Chaque cycle est divisé en plusieurs stades (sommeil léger, profond, paradoxal) qui ont des fonctions spécifiques.

SOMMEIL LENT LÉGER : le plus fragile.
Ah! Ce délicieux moment où nous basculons dans le sommeil. Depuis quelques minutes déjà, nos pensées sont apaisées. Toute la journée, l’activité de notre cerveau a progressivement libéré des molécules telles que la sérotonine et l’adénosine qui provoquent l’endormissement. Au bout d’un certain temps, leur accumulation nous fait tomber dans les bras de Morphée. En parallèle, la diminution de la luminosité signale à notre horloge interne, située dans l’hypothalamus, qu’il est temps de se mettre au lit. Ce signal fait baisser notre température interne et déclenche la sécrétion de mélatonine. Cette hormone qui sera produite tout au long de la nuit nous donne envie de dormir de manière irrépressible... Mais gare ! A ce stade, le moindre stimulus extérieur - une porte qui claque ou un rai de lumière - peut encore nous réveiller facilement. Si rien ne nous perturbe, notre activité cérébrale diminue et nos muscles se relâchent. La respiration se fait plus calme. En quelques minutes, nous atteignons le stade 1 : c’est officiel, nous dormons Dix minutes plus tard, nous glissons au stade 2, au cours duquel le sommeil est moins léger même s’il reste fragile. Les ondes électriques émises par le cerveau sont un peu plus lentes encore. Le taux de cortisol - l’hormone du stress - diminue. La fréquence cardiaque et la pression artérielle baissent. Cette phase représente environ 50 % de la totalité du sommeil d’une nuit.

SOMMEIL LENT PROFOND : crucial pour la mémoire.
Arrivés au stade 3, nous sommes plongés dans un sommeil profond. A tel point qu’une personne que l’on réveille pendant cette phase reste totalement hébétée durant les premières secondes Cette période dure entre dix et vingt minutes par cycle. Pression cardiaque et activité musculaire sont à leur plus bas niveau. C’est à ce moment-là que nous nous reposons le plus. Notre cerveau tourne aussi au ralenti et pourtant... C’est un moment clé pour la mémorisation. Les connexions entre les neurones se multiplient afin de fixer en mémoire connaissances et souvenirs C’est aussi durant cette phase que la sécrétion d’hormone de croissance atteint son paroxysme. Le sommeil profond représente 20 à 25% de la durée totale du sommeil, et se concentre principalement pendant la première partie de la nuit.

SOMMEIL PARADOXAL: le temps des rêves.
Sous nos paupières closes, nos yeux bougent en tous sens, alors que le reste de notre corps est inerte, comme paralysé. A contrario, le rythme respiratoire et le pouls augmentent. Un électro encéphalogramme révélerait d’ailleurs que notre activité cérébrale est à son comble. Aussi intensément, voire plus, que pendant l’éveil. Et pourtant...nous dormons ! Selon les scientifiques, la mémorisation des compétences motrices (l’apprentissage du vélo par exemple) aurait lieu principalement pendant ce stade. Certaines études montrent aussi que c’est lui qui stimule la créativité. Si les rêves peuvent survenir tout au long du cycle, c’est durant le sommeil paradoxal qu’ils sont les plus longs et les plus complexes, sans que l’on sache vraiment pourquoi. Plus courte en début de nuit, cette phase s’allonge progressivement au fil des cycles et occupe entre 20 et 25 % de notre temps de sommeil.

RÉVEIL EN DOUCEUR.
Le sommeil paradoxal est suivi de micro-réveils dont nous avons rarement conscience. Les scientifiques pensent que ceux-ci, en pleine nuit, nous servent peut-être à nous assurer que «tout va bien» en accroissant notre vigilance. A l’issue du dernier cycle, quand le jour commence à poindre, la lumière agit comme un clairon dans notre cerveau même lorsque nous avons les yeux fermés, et avertit notre horloge biologique qu’il est temps d’appuyer sur l’interrupteur « éveil ». Après une bonne nuit de sommeil, la concentration en adénosine et en mélatonine, les molécules du sommeil, est au plus bas. Alors que celle du cortisol remonte. Ces deux signaux favorisent notre réveil, désormais imminent. C’est reparti pour une nouvelle journée!
Source : revue "ça m’intéresse", mars 2017
MES CONSEILS (liste non exhaustive) :
- Votre chambre doit être un lieu sécurisant : évitez qu'elle ne soit un lieu de passage, fermez-en la porte....
- Si possible dormez, lumière éteinte avec es volets fermés....
- Éteignez la télé une demi-heure avant de vous coucher
- Basculez votre portable en "mode avion" (sauf si vous êtes de garde !)
- Vérifiez ou faites vérifier la présence:
- d'ondes électromagnétiques Haute Fréquence et Basse Fréquence
- d'un champ magnétique. (parfois lié au matelas)
- d'un courant induit
En cas de doute contactez-moi au 0698521724
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