Qu'avons-nous à comprendre depuis que la première phase de la crise inédite qui a secoué la planète est passée?
La terre a subit en peu d’années des tsunamis, des inondations catastrophiques, des tremblements de terre et éruptions volcaniques, des incendies gigantesques et maintenant ce petit virus d'à peine 100 nanomètres.
Voilà donc que quatre des cinq éléments d’Empédocle (eau, terre, feu et air), nous ont envoyé des signaux forts.
Le cinquième élément, la quintessence ou éther, constituant des astres ajouté par le philosophe grec Aristote aux quatre précédents nous interroge également.
Selon Fabrice Pascaud « nous sommes assignés à résidence, dans la Maison IV astrologique, le fond du ciel, la maison maternelle, celle des racines profondes de l'être. Là, loin des enjeux sociaux, des honneurs, des apparences et de la réussite, nous sommes renvoyés à nos origines, à notre nuit intérieure, à notre partie intime et sensible. » Et c'est là selon lui, chacun chez soi, chacun en soi, que l'on peut préparer le renouveau. « Car au milieu de l'amas de configurations planétaires lourdes, cassantes et étouffantes que nous vivons actuellement, quelque chose se trame en sourdine. Il s'agit du cycle Jupiter-Neptune dans leur signe de prédilection, les Poissons, qui se formera précisément en avril 2022 (la dernière fois où ce cycle s'est formé dans ce signe remonte à 1856) et qui peut faire germer tous les possibles merveilleux dont l'humanité est porteuse : le respect de la nature, l'entraide, la spiritualité, etc.
Comment s’y retrouver ?
Au beau milieu de nos repères qui s'effondrent et des multiples incertitudes qui planent, tenter de mettre du sens sur ce que nous vivons ne s'avère pas chose aisée. D'autant plus que l'inflammation qui nous affecte n'est pas seulement respiratoire, mais aussi mentale et médiatique. Particuliers, soignants, politiques, économistes, scientifiques, philosophes et autres s'emparent des réseaux sociaux et défendent chacun leur point de vue. Devant la pléthore d'hypothèses et la pluralité des regards, il semble impossible de déceler où est « la » vérité.
Une origine incertaine
Pour certains, le virus serait apparu naturellement, en passant de la chauve-souris à l'homme par l'intermédiaire du pangolin. Pour d'autres, il se serait échappé accidentellement du Wuhan Institute of Virology, laboratoire réputé pour ses recherches sur les coronavirus et dont les mesures de sécurité défaillantes auraient déjà alerté Washington il y a deux ans. Enfin, quelques voix comme celle du Pr Montagnier proclament qu'il aurait été fabriqué par l'homme par insertion dans le génome. « Pour recréer un virus aussi grand, il faudrait des connaissances techniques que peu de labos dans le monde possèdent », conteste Étienne Simon-Lorière, chercheur à l'Institut Pasteur, dans une interview pour Le Monde qui révèle que plusieurs laboratoires travaillent quotidiennement à modifier et recréer des virus, manipulations qui ne sont pas sans poser des questions d'éthique et de risques. L'humanité égarée dans de telles actions contre-nature aurait-elle été punie par la Providence — ou un coup du hasard — à travers la pandémie actuelle ? Dans la croyance ancestrale chinoise, les épidémies étaient bel et bien des signaux du Ciel envoyés à l'Empereur pour lui signifier qu'il venait de perdre son mandat céleste... Notre rapport de domination envers la nature et notre illusion de toute-puissance doivent être absolument revus…et corrigés ! L'humanité exerce trop de pressions sur le monde naturel :75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes proviennent de la faune sauvage. La destruction des habitats naturels pousse les animaux à vivre plus près de nous, augmentant donc les possibilités de propagation d'agents pathogènes.. Notre santé dépend entièrement du climat et des autres organismes avec lesquels nous partageons la planète »i Aaron Bernstein, du Centre de l'université de Harvard pour l'Environnement.
Le coronavirus est la métaphore de l'homme s'asphyxiant lui-même en maltraitant la Terre qui le porte et le nourrit.
Corine Mystery, chamane
La tentation complotiste
La montée de politiques autoritaristes est justement au cœur des thèses complotistes et des nombreux messages diffusés par les « lanceurs d'alerte ». Selon certains d'entre eux, une dérive liberticide serait à craindre. « On nous fait peur avec un virus pour nous faire accepter ce qui autrement serait inacceptable, à savoir nous faire tous vacciner, pucer et contrôler », proclame l'auteur belge Jean-Jacques Crèvecoeur. Ses accusations pointent notamment du doigt le projet « ID 2020 » pour le développement de l'identité numérique à l'échelle planétaire, regroupant au sein de son conseil d'administration des membres de Microsoft, d'Amazon, des fondations Bill et Melinda. Gates et Rockefeller, ces dernières comptant également parmi les principaux financeurs de l'OMS et des recherches pour un vaccin anti-COVID 19. Y aurait-il là de sérieuses menaces pour notre liberté et notre intégrité ?xxx D'après l'historien israélien Yuval Harari, la crise que nous traversons pourrait effectivement constituer un point de basculement vers la surveillance de masse, notamment « sous-cutanée ». En ce sens, elle représente un « test majeur de citoyenneté », appelant chacun à rester alerte. Le décryptage de l'anthropologue Jean-Dominique Michel est plus modéré, mais nous met en garde lui aussi quant au « dévoiement des instances internationales (notamment celles d'accréditation des médicaments et des vaccins) qui devraient être neutres et indépendantes des jeux politiques et des pouvoirs économiques ». Pour lui, « cette crise est un énorme révélateur de la toxicité systémique d'une civilisation qui privilégie des intérêts privés plutôt que le bien de la population ». Pourtant, si l'on en croit les discours de Bill et Melinda Gates, eux-mêmes, en offrant 250 millions de dollars pour la recherche vaccinale anti-COVID, se soucient du bien de l'humanité. Quant au projet « ID 2020 », il se dote lui aussi d'une vocation humanitaire, prétendant répondre au « droit fondamental de tout être humain à prouver qui il est »...
Alors, qui croire ?
À quelle hypothèse adhérer ? Quelle posture adopter ? Pour Franck Lopvet, auteur et conférencier : « on cherche une voie qui dise la vérité, qui donne du sens, mais la vérité n'existe pas, elle est propre à chacun. La crise actuelle, et le corona, apportent de l’eau au moulin des complotistes, des anarchistes, des scientistes, des pro-vaccins, etc. Ils donnent matière à chacun pour nourrir son point de vue et corroborer ses croyances. Une belle occasion nous est ici proposée : réaliser que nous obtenons toujours la preuve de nos croyances et que c'est notre état d'être intérieur qui crée notre vie extérieure. »
La pensée est créatrice.
Ses propos font écho à ceux du physicien Philippe Guillemant, à l'origine de la théorie de la double causalité, qui déclarait tout récemment : « L'ancien futur essaie de nous faire peur, car la peur est une vibration émotionnelle qui nous ramène vers lui, à l'opposé de la joie qui nous amène vers un nouveau futur profondément humain et solidaire. N'oubliez jamais qu'au sein du multivers, le futur que nous allons vivre est adressé par nos pensées et transféré par la vibration de nos émotions. » Alors, comment infléchir au mieux notre histoire commune ?
Philippe Guillemant répond : « Plus nos vibrations sont élevées et subtiles, plus l'adressage est puissant. Si vous ne voulez pas du transhumanisme, soyez lucides et sachez dire non, mais sans vibrer ni la peur ni la violence. Vibrez plutôt la joie et la puissance de l'être souverain et confiant qui sait que ce futur ne passera pas par lui. » Porter attention à nos pensées et nos émotions puissamment créatrices, n'est-ce pas ce à quoi nous sommes invités par l'expérience du confinement ? Avons-nous su et saurons-nous encore accomplir cet indispensable « retour sur soi » ?
Cette démarche peut être individuelle ou collective, (égrégore) dans ce cas soyez absolument sûr que les vibrations du groupe soient bien en adéquation avec les vôtres
Le futur que nous allons vivre est adressé par nos pensées et transféré par la vibration de nos émotions.
La situation actuelle nous appelle à bâtir un territoire intérieur à partir duquel reconstituer notre immunité, ériger notre verticalité et retrouver notre véritable liberté. Nelson Mandela et Viktor Frankl ont vécu un confinement abominable et ont pourtant réussi à cultiver un espace intérieur qui non seulement les a sauvés, mais leur a permis de donner naissance à une œuvre magnifique.
SOURCE :
inexploré n°47 juillet-août-septembre 2020.
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