Des réseaux cosmo-telluriques, le plus rare sur la planète est celui de l’or, avec un maillage beaucoup plus large : il serait de 400 km environ. Pour chaque multiple de 9, il y a un double réseau, donc deux réseaux côte à côte. Ce qui fait qu’un double or est très rare (9 x 400 = 3600 km.
A la cathédrale nous avons un croisement double or et un or simple. En France, il y aurait un autre endroit avec un or double : Chartres. Ceci est en cours de vérification. Il est à noter que la cathédrale de Chartres est la mère des cathédrales.
Pour information, il n’y a pas de réseau or à N-D de Paris.
Ce croisement a lieu au niveau du chœur d’un or double qui serait le même que celui de Chartres. la ligne "or simple" passe dans le contrefort.
Comme la cathédrale n’est pas orientée précisément Nord – Sud mais légèrement décalée d’une douzaine de degrés, le contrefort ici montre le Sud véritable et le réseau de l’or passe précisément dedans. L’or double passe par l’autel de la cathédrale et il est perpendiculaire à celui-ci, c’est un réseau orienté Nord Sud / Est Ouest.
On trouve également un réseau d’antimoine qui est chargé de stabiliser dans la démarche alchimique tout particulièrement, il y a aussi un croisement d’argent.
On trouve à peu près tous les métaux dont le cuivre. Ces métaux ont été utilisés par les anciens en termes d’architecture sacrée pour canaliser les énergies de sorte qu’à l’intérieur, l’homme qui veut s’élever puisse se transformer.
Tous les réseaux se croisent à la hauteur de l'autel originel dans la crypte.
Il n’y a pas que l’intention ou les prières, on a utilisé les énergies de la terre, toutes ces énergies extraordinaires pour en faire un athanor, le fourneau cosmique qui désigne en alchimie le four utilisé pour fournir la chaleur pour la digestion alchimique, chargé ici de transformer l’homme.
Ces connaissances remontent à l’âge de pierre, peut être même avant. Les hommes à l’époque étaient bien plus reliés à la terre en particulier, ils étaient plus dans le ressenti que dans le mental.
Par intuition, par tâtonnement, par détection, ils ont fini par découvrir ces réseaux.
La preuve : les menhirs qui sont érigés systématiquement sur des croisements Hartmann et/ou Curry.
C’est de l’acupuncture du sol : la cathédrale est un champ de menhirs, les piliers servent de menhir.
Il y a un grand nombre de failles telluriques sous la place et sous la cathédrale. Ces failles font partie des ingrédients de base pour créer ce qu’on appelle un lieu de rencontre, un lieu de culte, un axis mundi, un axe du monde.
Les deux ingrédients universels : failles telluriques et eaux se retrouvent sur quasiment toute la planète. Cette conjonction intéressante se retrouve partout.
Quelque fois on a du mal à trouver l’eau, on fait des artifices, on triche un peu. Il faut idéalement l’eau, ici à Strasbourg, on est gavé avec la nappe et les veines d’eau à profusion.
On peut facilement fixer les cheminées telluriques à des croisements de faille, ces cheminées qui sont des énergies circulaires, des spirales, des vortex d’énergie qui montent vers le ciel et qui font le lien entre la planète et le cosmique.
Là-dessus se greffent les réseaux métalliques ainsi que quelque chose de plus subtil qui sont les vouivres. C’est le dragon chinois, les énergies qui serpentent au niveau du sol. Cela pourrait de façon imagée s'apparenter au système nerveux humain.
On peut les trouver à la baguette. Ces vouivres ont une queue, une tête. Ceci n’est pas du tout virtuel, c’est une vérité, une dimension subtile de notre planète que nous pouvons retrouver et qui sont gravées dans la pierre de certaines colonnes de la cathédrale !
Coïncidence ?
Le réseau or poursuit sa route direction sud et passe par Tamanrasset, ville où Charles de Foucault s’est retiré.
Coordonnées : Strasbourg :
48°34’24’’ Nord 7° 45’ 08’’ Est
Tamanrasset :
22°47’13’’ Nord 5°31’38’’ Est
Plateau de l’Assekrem :
22° 49’59’’ N 5° 19’ 59’’ Est
Sur ce site :
Bibliographie
L'architecture de l'invisible Georges PRAT
Mater Nostra Georges PRAT – Constant SCHOHN
Le chemin de lumière Jean Jacques Meyfroid Ed Coprur
Photos : Michel FERNBACH