Soigner et guérir notre âme doivent être les objectifs de ces prochaines années. Les merveilles de la science devraient répondre à notre désir et favoriser la reconnaissance globale de notre être dans la perspective du bien-être de l'humanité...
Comment apprendre à pardonner ? Faut-il tout pardonner ? Certaines douleurs sont si profondes qu'elles restent ancrées dans la mémoire quelquefois une vie entière, entretenant un cercle vicieux particulièrement toxique pour l'individu et parfois même pour une communauté. Est-il juste de garder en soi une souffrance, parfois sur plusieurs générations ? A partir d'un réel questionnement, nous pouvons arriver au pardon, à commencer par celui du mal qu'on nous a fait. En pardonnant à l'autre, nous nous affranchissons de ce mal et aidons l'autre à s'en libérer aussi. Au delà des souffrances identifiées l'auteur révèle des blessures inconscientes de l'âme qui, lorsqu'elles sont comprises, soignent des ressentiments existentiels. Il dénonce les loyautés familiales et les croyances qui cautionnent la souffrance "communautaire", et engage à s'affranchir des ressentiments collectifs puisant leurs origines dans certaines périodes de l'histoire de l'humanité. A ce titre, l'actualité de ces dernières années nous oblige à un devoir de mémoire de multiples événements tragiques. En honorant ce devoir à travers les mémoriaux et commémorations, nous faisons face à un ressentiment collectif dont il est nécessaire de se débarrasser pour vivre mieux. L'auteur assortit à ce devoir de mémoire un pouvoir de pardonner, offrant ainsi au lecteur la possibilité de s'émanciper du cercle vicieux de la souffrance.
La thérapie de l'âme.
Soigner notre âme, c'est s'attacher à accompagner avec lucidité et connaissance les principales étapes de notre corporisation. Le vécu intra-utérin, la naissance, les différentes phases vers la mort mais égale ment la mise en place de notre polarité.
Un enseignement de nos capacités et de notre réalité énergétique devrait être proposé pour gérer et optimiser notre potentiel vibratoire. La maîtrise de nos pensées positives et l'accueil des émotions qu'elle génère devraient être partagés pour que tout un chacun se sente mieux. Soigner notre âme, c'est libérer la masse mémorielle et émotionnelle qu'elle porte depuis longtemps, c'est donc initier la médecine énergétique dans notre quotidien en la libérant d'un a priori provoqué par des peurs ou des intérêts égoïstes.
Nous pouvons oser considérer des formes pensées collectives et les soigner. Il y a cent ans, Carl Gustav Jung reliait le vécu individuel à des schémas collectifs universels. Aujourd'hui, nous pouvons continuer cette approche évolutive et proposer de soigner les archétypes eux ¬mêmes. Chacun d'entre nous nourrit de son expérience les archétypes humains définis dans la thérapie archétypale. Ces archétypes existent par eux-mêmes. Nous devons les orienter dans une force de vie positive pour le bien de notre vécu et celui de notre planète.
Non seulement nous nous allégeons personnellement de notre charge actuelle mais nous libérons celles accumulées dans nos vies et participons ainsi à une libération globale de l'inconscient collectif.
En soignant les formes pensées nous soulageons notre terre.
En fait, nous participons à un mouvement de régénération de nos êtres en les affranchissant d'une sorte de mauvais comportement du passé. Cela nous rappelle quelque chose... mais cette fois la forme que prend ce nettoyage répond à notre actualité et met en avant notre capacité et notre responsabilité. Il nous sera difficile de les renvoyer sur un autre ou de les associer à un mouvement de croyance.
Notre âme est saturée de ce passé qui ne prépare pas l'avenir mais conserve de vieux attachements qui pénalisent l’accouchement de ce futur.
Les êtres nouveaux qui s’incarnent dans notre monde ne sont pas concernés par ce passé. Ils viennent dans l’espoir d’un monde nouveau. On les appelle Indigo, Cristal ou mieux encore Arc-en-ciel car ils sont là pour relier le ciel et la terre, en d'autres mots les forces de l'univers et celle de notre planète Terre. On les repère et les catalogue comme des inadaptés mais ils ne sont pas formatés comme nous, leur corps de souffrance n'existe pas. Il n'existera que si on les force à se préoccuper du nôtre. Leurs qualités premières sont la créativité, l'intuition, la sensibilité au monde et aux autres.
Il faut faire un choix.
«Je suis d'accord avec moi-même, ce qui est bien la plus grande victoire que nous puissions remporter sur l'impossible. » (Eugène Fromentin, Dominique)
Alors il nous reste à choisir de renoncer avec Bonheur à notre vieille histoire pour en refaire une autre avec de nouvelles idées ou de résister avec mauvaise foi pour conserver ce que nous imaginons devoir garder
La liberté du choix nous est offerte par la vie.
Si la vie est la création et qu'elle crée dans un principe d'amour créateur, elle laisse vivre tout ce qui veut vivre. L'amour humain sentimental nous dirait joliment qu'aimer c'est laisser l'autre vivre ce qu'il veut, comme il veut, le temps qu'il veut ... Il nous faudrait un réel détachement pour accepter cela et l'encourager sincèrement.
Dans un autre langage, on dirait que Dieu n'étant qu'amour nous permet d'être ce que l'on veut être. Cela sous-entend que si notre désir est de souffrir, à Dieu vat !
Nous parlons avec un langage qui illustre les forces de vie en présence dans notre univers. N'y mettons pas de sentiments mais soyons lucides sur le vivant.
Ce vivant entraîne dans son sillage un courant de vies de toutes sortes d'énergies. Nous sommes l'une d'entre elles, minuscule. Une poussière mais une poussière d'étoiles a écrit Hubert Reeves. Cet infiniment petit reste important pour que le rouage ne se grippe pas.
Même si notre volonté voulait aller à contre-courant, elle ne le pourrait pas. Le choix n’est pas là. Il est de suivre ce sillage de la vie ou de résister en perdant nos forces. Perdre nos forces, c’est souffrir de faiblesses et de déceptions.
Allons dans le courant, il est bon par définition car c'est cela le vivant. Mettons nos meilleures intentions et nous colorerons ce courant d'une couleur de bonheur. C'est notre attitude qu'il s'agit de choisir pour qu'elle soit heureuse et paisible. Notre confiance en la vie, en l'amour, en Dieu serait de croire en toute tranquillité en la justesse de leur orientation et de s'y fondre avec délectation. Or, nos doutes, nos peurs, nos caprices ne nous permettent pas d'accepter et nous luttons sans arrêt. Et si nous luttons, c'est que les pensées que l'on a associées à ce vivant ne sont pas justes pour nous et on se débat contre une force au lieu d'aller dans la force. On nous parle de Dieu et ça ne nous convient pas, on nous parle du vivant et ce n'est pas ça, nous nous arrêtons sur le mental et ne ressentons pas ce que l'on veut dire. Apprenons à ressentir la vibration de ce que l'on veut dire et alors qu'importent les mots ! On les ajustera, libres des mauvaises émotions qu'elle génère.
Ainsi le mot pardon ne voudra plus seulement suggérer un effort pour lâcher un mal fait ou reçu, mais un désir de libérer dans le monde une expérience négative : la nôtre. Choisissons de nous occuper de nous avec amour en nous considérant comme jamais nous n'avons pu le faire. C'est un véritable examen de conscience que nous pouvons faire dans la reconsidération de notre personne. Ne transformons pas notre pouvoir de pardonner sur les générations futures. La responsabilité du pardon nous incombe et le savoir pardonner doit s'apprendre maintenant.
La démarche du pardon n'est pas seulement spirituelle, c'est une course contre la souffrance et le mal.
Libérons la crainte d'avoir mal agi et choisissons d’œuvrer dans la Lumière. Que notre premier acte soit de nous pardonner nos agissements dans l'ombre.
Je me rends libre de ma souffrance
“Je me libère de ma souffrance », voilà ce qu'il nous est possible de dire quand nous avons compris. la charge qui contamine le monde et que nous portons inconsciemment.
Nous devons nous libérer personnellement de ce qui nous encombre et nous empêche de vivre heureux. La démarche doit être égotique et l'objectif personnel, car il est temps de nous aimer individuellement. Il faut nous concentrer sur ce qui est à notre portée et commencer par notre corps, nos émotions et notre esprit. Quand nous sommes malades, ne soignons pas notre maladie mais soignons notre identité. Quand nous souffrons d'une émotion, cherchons son origine au lieu de la subir. Si nous devons vivre une intervention chirurgicale, comprenons ce qu'on nous fait et participons à l'acte chirurgical en nous libérant de ce qu'il représente pour qu'il soit vécu en conscience et en bonne intelligence. Prenons le temps de nous comprendre pour ne pas rester sur ce qui nous arrive. Il faut que nous rendions fluide toute expérience et fluide toute réaction.
L'enseignement de l'amour de l'autre peut masquer l'apprentissage de l'amour de soi. Nous avons été rendus responsables de l'autre, qu'il soit enfant, vieillard, handicapé, défavorisé ou blessé. Cette attention sollicitée nous a fait nous oublier. Elle a fait chercher d'office ce que nous devions porter. Notre élan est cassé, nous regardons derrière et cela nous empêche d'avancer.
Ayons le désir d'accueillir les différentes facettes de notre être.
Ce privilège que nous avons accordé à l'autre n'a pas été saisi comme un élan d'amour mais comme un dû et n'a fait que renforcer le décalage entre ce qui avance et ce qui bloque. Il a fallu choisir une place. Nous avons agi de la même manière avec nos extrêmes. Nous avons renié notre ego et encensé notre « soi ». Nous avons considéré notre ego comme une faute de cœur, comme le résultat d'une conduite égoïste et irréfléchie. Nous l'avons systématiquement condamné, ce qui revenait à nous empêcher de vivre. Nous avons ressenti notre « soi » dans un monde virtuel ne lui donnant pas sa place dans la vie, l'imaginant dans les limbes du surnaturel et nous avons rêvé avec lui. Il est temps de restaurer notre réalité. Elle passe par notre ego, notre personnalité, notre « soi » et il ne faut plus les cacher.
Mettons-les au grand jour dans un acte de liberté. C'est dans cette honnêteté que nous trouverons ce que nous sommes et ce que nous sommes est juste dans son intégralité. Pour avoir envie de changer, il faut avoir un désir dans son être. Ayons le désir d'accueillir les différentes facettes de notre être, leurs retrouvailles nous mettront en joie.
C'est dans cette écoute de nous que nous pouvons rencontrer les autres, le monde, le tout. C'est dans cette nouvelle conscience de nous que nous pourrons sentir que nous participons à l'ensemble de ce qui existe et que notre expérience sert le vécu du monde. La vérité nous rend libres de nous aimer. L'amour de nous nous offre de servir les autres et notre planète. Dans notre quête du divin, il est temps d'honorer l'atome créateur qui est en nous. C'est dans cette démarche que nous réhabiliterons le sentiment de dignité.
Nous pouvons nous pardonner le peu d'attention que nous nous sommes donnés, le peu de temps que nous avons accordé à ce qui est beau en nous et le faible pouvoir que nous nous accordons.
La libération du mécanisme de la souffrance familiale par le Pardon.
« Il nous vient souvent l'envie de changer notre famille naturelle contre une famille littéraire de notre choix afin de pouvoir dire à tel auteur d'une page touchante : ''frère". » (Jules Renard, Journal, 1887-1892)
Cette partie concerne notre famille et la charge qu'elle constitue pour chacun d'entre nous. C'est un message de lucidité de dire que ce qui nous arrive n'est qu'héritage de notre famille. Et c'est un message d'espoir de dire que ce dont nous nous libérons libère notre lignée au travers du temps.
Il est bon de pardonner les multiples conflits que nous générons pour apprendre au fond à nous trouver.
Toute personne qui libère sa souffrance doit tenir compte de la souffrance de sa famille car son problème se retrouve dans le vécu familial en amont ou en aval, sous la même forme ou sous une forme approchante. Ce qui ne peut être compris par un membre de la famille le sera par un autre dans le vivant des générations. Il est nécessaire de comprendre notre famille biologique et ses expériences pour connaître notre propre vérité.
L'idée de la famille est un archétype en soi. Certains peuples lui attribuent une référence essentielle. Comme tout archétype, il a son ombre, son pendant. Celui de la famille est l'abandon. La famille est le foyer dans lequel nous risquons cette blessure et avons les moyens de la soigner. Dans la symbolique du revers de la médaille, la maison de famille ouvre à la blessure de l'abandon comme l'hôpital ouvre à la maladie. L'expérience de la famille est une opportunité de guérison. Nous pouvons comprendre notre famille dans le dépassement de la simple appartenance à une famille biologique en reconnaissant notre lien à une lignée, un groupe racial, à une planète pour ressentir une dimension plus vaste encore dans la famille universelle. Dans cette dimension, nous parlerons de « monade familiale ». Et nous verrons que pour nous libérer de ce sentiment d'abandon, il est bon d'apprendre à nous aimer pour ce que nous sommes et non au travers de l'existence des autres et notamment de notre famille. Il est bon de pardonner les multiples conflits que nous générons pour apprendre au fond à nous trouver. Dans ces retrouvailles, nous ne sentirons plus la solitude dans l'absence de l'autre car nous serons présents à nous-mêmes.
SOURCE : INRESS 7.11.2017
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